[Dossier QVT] Un Team-Building, juste pour faire la fête ?
Cet article fait partie de notre dossier complet Tout sur le Team-Building !
En France, le manager qui veut organiser un Team-Building a en général toute une série d’objectifs en tête : « il faudrait renforcer la cohésion, créer des occasions d’échange sur ce thème qui est important pour nous en ce moment, améliorer le transverse, avoir une dimension ludique, donner un signe de reconnaissance ». C’est plutôt rare que le manager se dise : « on veut juste s’amuser ». Pourtant, il y a des pays où c’est un must, de « juste s’amuser ». C’est le cas à Shanghai, où le business du Team-Building fait fureur. Il est vrai que les Chinois sont des spécialistes du jeu, de la fête, du bruit, du spectacle. N’oublions pas qu’ils ont inventé la poudre et sans doute aussi les pétards !
En France pourtant, on a aussi bien besoin de s’amuser, surtout par les temps qui courent. Mais voilà : pour nombre d’entreprises, il n’est pas évident d’organiser un Team-Building festif quand on coupe dans les budgets, supprime les embauches. Il y a aussi le besoin de surenchère : il faudrait faire encore plus fort que la dernière fois, que l’an dernier. Erreur ! A mon avis, il ne faut pas hésiter à faire la fête, à deux conditions : concevoir le format en fonction de la santé économique de la société, y compris faire soi-même, sans « le consultant qui va bien » et ne pas ajouter d’autre objectif, comme de faire passer une nouvelle stratégie. Après, il suffit peut-être d‘oser « créer l’occasion pour faire le larron ». Il arrivera régulièrement qu’un membre de l’équipe sorte une guitare, se mette à fredonner, et c’est parti. Rien ne vaut la fête spontanée.
Que la fête soit belle !
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