SOS QVT en détresse ?
31 décembre 2014 JaimeLeLundi A la une..., La QVT au quotidien, Prévenir les risques RPSCEGOS vient de publier son baromètre de la QVT 2014. Entre septembre et octobre, le leader international de la formation professionnelle a interrogé 700 salariés, 290 managers et 145 DRH ou responsables RH d’entreprises privées exerçant en France sur la qualité de vie au travail et son traitement dans leur environnement professionnel. Il faut bien le dire, les résultats de ce sondage sont loin d’être satisfaisants.
En 2014, la satisfaction d’entreprise se dégrade
53 % des salariés interrogés considèrent que le climat social de leur entreprise s’est détérioré en un an et 46% d’entre eux seulement sont encore motivés par leur travail, contre 58 % en 2013.
Si le moral des équipes est en baisse, cette insatisfaction coûte également très cher aux entreprises : 42 % des salariés ont tendance à lever le pied, 28 % prennent du temps pour eux au travail et 19 % posent des congés pour se reposer. Seulement 39% d’entre eux abordent ce sujet avec le manager en 2014, alors qu’ils étaient 55 % en 2013.
En 2014, les risques psychosociaux ont atteint leur paroxysme
1 salarié sur 4 a vécu un grave problème psychologique lié au travail (tel que dépression ou le burn out…). 53 % des salariés et 68 % des managers subissent quant à eux un stress constant dans leur travail.
En 2014, DRH et managers ont conscience de l’enjeu que représente la QVT
Malgré une insatisfaction croissante et un moral en baisse, 71 % des salariés restent impliqués dans leur travail. 59 % des DRH ont eux mené des actions pour améliorer la QVT dans leur entreprise et 94 % des managers sont attentifs au bien-être de leur équipe. Toutefois, 30 % d’entre eux seulement ont été formés à la détection des RPS…
Ces résultats plutôt alarmants doivent vous convaincre de replacer la QVT au centre de vos méthodes de management. Des programmes d’actions concrètes doivent être élaborés et mis en oeuvre afin de d’éliminer au maximum les sources de mal-être en entreprise. Salariés comme managers, on a tous à y gagner !