[Dossier QVT] 4 sujets qui impliquent la Médecine du Travail
Cet article fait partie de notre dossier complet sur la Médecine du Travail !
En entreprise, les employés s’exposent bien souvent à un risque permanent pour leur santé et leur bien-être, alors même qu’ils n’en n’ont parfois pas conscience. Voici quatre points sur lesquels la Médecine du Travail aurait des choses à dire.
1. La détection du stress
Le stress au travail se cache sous des maux divers, mais ne doit jamais être négligé, sous peine de conséquences bien plus graves. Ainsi est-il primordial de savoir identifier ses symptômes, qui peuvent être physiques (migraines, tensions musculaires, fatigue, problèmes de peau, …), ou encore comportementaux (perte d’appétit, de contrôle, développement d’addictions…). Il faut ensuite déceler les facteurs de ce stress, pour tenter d’enrayer le phénomène : une surcharge de travail, des relations tendues, un manque de communication ou de considération… Enfin, pour se sentir mieux, aussi bien sur son lieu de travail qu’en dehors, il est essentiel de trouver rapidement des remèdes au stress : faire du sport, apprendre à se relaxer, et savoir s’accorder des pauses…
2. La gestion du burn-out
Si l’épisode stress n’a pas été pris à temps, c’est le risque de burn-out qui va venir prendre le relai. Les causes sont souvent les mêmes, mais les résultats, eux, peuvent être bien plus catastrophiques : dépression très violente, anéantissement, ou effondrement total de l’employé. Si l’alerte est donnée trop tard et que le risque de craquage est imminent, que les maux divers s’entremêlent pour générer un cocktail explosif, les mesures devront être beaucoup plus radicales. Le burn-out entraîne généralement de longs mois d’arrêt maladie, il sera alors indispensable pour l’employé de se faire aider.
3. Le conflit entre vie professionnelle et vie personnelle
Le conflit entre vie personnelle et vie professionnelle pointe lorsque les exigences des 2 parties de l’existence deviennent incompatibles. Ce conflit récent, s’explique par les nouvelles organisations du travail. Le temps de travail est plus morcelé, plus fragmenté qu’auparavant. Les horaires se décalent. Les NTIC ont très largement amplifié ce phénomène. Le web, les ordinateurs portables, les smartphones, qui permettent d’être relié en permanence à ses différents environnements, rendent leurs imbrications inévitables : on gère ses affaires personnelles au travail, et ses affaires professionnelles à la maison. Problème de cette confusion ? Elle génère du stress, de la déconcentration, du manque d’efficacité et, à terme, de la baisse de motivation, du manque d’entrain et d’envie… D’où l’intérêt d’apprendre à cloisonner ces deux espaces au maximum.
4. L’ergonomie du poste de travail
L’ergonomie du poste de travail intervient sur le système de l’entreprise dans son ensemble. Elle vise notamment à maximiser les performances, tout en limitant les risques liés au travail. Elle peut concerner tout ce qui touche à la communication, à la gestion des ressources collectives, à la conception du travail, à l’environnement physique… Elle se base sur la définition des besoins des utilisateurs, à partir d’une analyse de leur activité. L’ergonomie, en plaçant l’employé au centre de l’entreprise, permet d’accroitre le bien-être au travail, en améliorant les conditions d’exercice des tâches à accomplir.
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Une des missions d’un employeur est de s’assurer de la bonne santé de ses salariés sur le lieu de travail. Les locaux et les conditions de travail ne doivent pas altérer la santé des travailleurs. Découvrez le rôle de la médecine du travail sur notre blog Ciel Mon Bureau.