Les micro-siestes : vraiment utiles ?
Importées du Japon où cette pratique est un droit du travail inscrit dans la constitution, les siestes flash ou micro-siestes éveillent aujourd’hui l’intérêt croissant de nombreux chef d’ entreprises. Leurs bienfaits semblent évidents et prometteurs pour le bien-être et la productivité des collaborateurs.
Très loin d’être l’apanage des fainéants, même si ce préjugé a eu la vie très dure en France, la sieste au travail serait un bon moyen de récupérer et de compenser des nuits de sommeil parfois trop courtes ou de mauvaise qualité. Elle permettrait même d’accroître la productivité et de se sentir plus heureux au travail.
La micro-sieste, mode d’emploi
La micro-sieste est une sieste d’une durée inférieure à 10 minutes, plus proche d’une mini-séance de relaxation que d’une sieste à proprement parler. Elle ne nécessite pas nécessairement de se mettre en position allongée mais de fermer les yeux (parfois de se boucher les oreilles) pour éviter toutes les sollicitations extérieures et mieux se ressourcer. Cela permet au cerveau d’entrer dans une phase de somnolence qui lui permet de se régénérer et au cœur de ralentir provoquant un effet de détente générale sur l’ensemble du corps.
Les vertus de ces mini-séances de repos réitérées plusieurs fois dans la journée sont nombreuses : elles permettent de recharger ses batteries et d’être plus énergique à la tâche, de travailler plus vite et plus efficacement, d’être plus attentif et d’optimiser sa concentration au travail. Nombre de personnes sont devenues des adeptes de ces petits moments privilégiés où l’on cultive l’art du repos sans mauvaise conscience.
Ces micro-siestes ont également un rôle scientifiquement prouvé sur la santé nerveuse et la résistance au stress : en ralentissant les battements du cœur, elles contribuent à apaiser et à relâcher tout le stress accumulé au fur et à mesure de la journée, le stress absorbé ou encaissé s’échappe ainsi du corps sans colère ni effort particulier et permet d’être relax et détendu pendant le reste de la journée.
Dormir au bureau, comment s’y prendre ?
Puisqu’il n’est pas nécessaire de s’allonger pour pratiquer ces micro-siestes, elles sont aussi plus faciles à mettre en oeuvre dans son fauteuil de bureau ou même en station debout lors d’une pause-café ou d’un entretien téléphonique qui s’éternise.
Il suffit de savoir s’isoler mentalement et de couper momentanément avec toutes les sollicitations extérieures pour se concentrer sur sa respiration et son rythme cardiaque.
Si vous n’arrivez pas à couper avec votre environnement de travail en restant à votre place de travail, déplacez-vous jusqu’à la salle de pause, sur la terrasse ou tout autre espace propice à la détente pour être dans de bonnes conditions de relaxation.
Si vous n’arrivez pas à entrer dans un état de somnolence et n’arrivez pas à vous relaxer seul, vous pouvez aussi faire appel à un coach qui vous accompagnera pour l’apprentissage de cette technique.Vous pouvez même en profiter pour suggérer cette activité à plusieurs collaborateurs intéressés et en profiter pour organiser une séance de groupe.
Si vous travaillez en open space et ne souhaitez pas vous exposer aux regards de vos collaborateurs, l’oreiller portatif peut être est une solution pratique pour rester déconnecté, sans se sentir observé.
Source de l’image à la Une : Pixabay
Bien vu pour ces pauses sérénité.
Si vous le pouvez, tester aussi le concept du http://www.barasieste.com/ sur Paris à proximité de Pyramides/Opéra.
J’en apprécie aussi les micro-siestes en fauteuil apesanteur ou lit shiatsu massant. C’est original et surtout ressourçant. Une vraie parenthèse.
Bonne semaine !