Faut-il être gentil au bureau ?
Le 13 novembre, nous célébrions la Journée de la gentillesse. L’occasion de s’interroger sur le rôle de cette qualité en milieu professionnel. D’après Le Petit Larousse, le gentil est “aimable, complaisant, plein de bons sentiments à l’égard d’autrui, délicat”. Si l’on s’en tient à cette définition, être gentil au travail revient donc à être rempli de bonnes intentions à l’égard de ses collègues. Reste à savoir quels sont les bénéfices tirés de ce trop plein d’égards.
Attention au syndrome “bonne poire”
Le problème lorsque l’on désire être trop complaisant, c’est que cette qualité peut rapidement se transformer en défaut. Surtout si vos collègues remarquent votre tendance à vouloir satisfaire tout votre entourage. Et finissent par vous prendre pour le blaireau de service. “Peux-tu me prendre en charge ce dossier ?”, “ Je dois partir plus tôt ce soir, je ne pourrai pas finir, tu me dépannes ?“. Attention à ne pas les laisser abuser. Votre trop grande gentillesse pourrait être perçue comme de la faiblesse, ou même un manque de personnalité.
Savoir dire “non”
Il est donc important de savoir poser ses limites. Être aimable et savoir dire non sont deux choses tout à fait compatibles. Si vous êtes short dans votre timing, pourquoi accepter de décharger un collègue ? Il ne faut pas hésiter à être ferme. En motivant votre refus avec des arguments concrets, vous n’en serez que plus crédible. Au pire, vous passerez pour quelqu’un de trop franc, au mieux, vous vous ferez respecter de vos co-équipiers.
Trouver la cause
Interrogez-vous. Pourquoi êtes vous si gentil ? Que cherchez-vous à combler ? Peut-être cachez-vous un manque de confiance, un besoin de reconnaissance… N’oubliez pas que vous êtes en terrain professionnel et sachez mettre de côté vos soucis persos une fois arrivé au boulot.
Bien évidemment, se faire respecter ne veut pas dire être totalement répulsif ! Savoir être agréable facilite la communication et participe à la création d’une atmosphère saine au bureau. Une gentille attention à l’égard de vos collègues ne fait jamais de mal. En général, les croissants du vendredi matin font toujours leur petit effet…