[Dossier QVT] Un Team-Building pour faire bouger des fonctionnements ?
Cet article fait partie de notre dossier complet Tout sur le Team-Building !
Oui, un Team-Building peut être un vrai levier de changement ou de transformation, y compris sur des comportements individuels, ou même sur l’état d’esprit. Au moins deux conditions sont impératives : il faut que le manager s’engage en amont à ce que le Team-Building soit une (première) étape, surtout pas un « one shot » qu’il s’empressera d’oublier de retour au bureau. Il faut aussi que le manager soit, dans les séquences dédiées aux comportements, un participant comme un autre.
Voici deux propositions pour permettre, faciliter, ou même pousser à l’expression. Elles supposent quand même un niveau minimum de confiance, une envie partagée de collectif, au-delà des jeux individuels négatifs. Leur avantage est de permettre un vrai travail collectif, au lieu d’avoir le « râleur de service » qui serve d’exutoire et soit le seul à s’exprimer sur les sujets qui fâchent :
- Les chasubles : dans un premier temps, sur une feuille de paperboard et sous forme de dessins, les participants font leur propre portrait, par exemple sur « ce que j’apporte à l’équipe , ce que je pourrais faire de plus, de différent ». Dans un second temps, ils s’habillent en chasuble, avec, sur l’avant, cette première feuille (retournée) et sur l’arrière, dans leur dos, une feuille vierge agrafée à l’autre, avec un trou pour la tête. C’est tout le groupe qui va alors dessiner, sur les mêmes thèmes, sur le dos de chaque personne « ce qu’il apporte à l’équipe, ce qu’on aimerait bien qu’il change ». Cette séquence se fait debout, tout le monde dessinant sur tout le monde. Il y a ensuite un temps de débrief où chaque personne passe à tour de rôle pour commenter ses dessins, écouter les commentaires des autres membres de l’équipe
- La chaise chaude : à tour de rôle, une personne sort de la salle. Le reste du groupe se met d’accord sur son point fort, ce qu’elle apporte d’essentiel à l’équipe, et sur un point de changement très important dans son comportement, son fonctionnement. La personne rentre dans la salle, s’assied sur une chaise (chaude) posée au milieu, et une personne du groupe lui fait part du résultat. Elle n’a pas de commentaires à faire sur ce qui lui est dit.
Ces deux séquences ont l’avantage d’être dynamiques et collectives. Elles peuvent être complétées, en fin de Team-Building, par un engagement individuel explicite, une forme de « déclaratif » qui rappelle les contrats des maquignons sur les foires d’antan, où la parole comptait. Pour lui donner encore plus de force, cet engagement peut se doubler d’un « coaching de proximité », chacun choisissant, au sein de l’équipe, une personne qui pourra faire le point régulièrement avec lui, de manière informelle.
Comme dans tout Team-Building, il y a des règles, par exemple : ce qui est dit par chacun appartient à l’équipe et ne sort pas de la salle.
Article précédent : 7 idées de Team-Building innovants