5 conseils pour repérer (et faire face à) la mauvaise foi des collaborateurs

5 conseils pour repérer (et faire face à) la mauvaise foi des collaborateurs
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La mauvaise foi, cet art moderne du mensonge savamment distillé ! Rien de plus énervant et contre-productif qu’un collaborateur qui esquive ses torts, ou refuse de les reconnaître. Sans compter que tout le monde peut tomber dedans, quel que soit son niveau hiérarchique. Voici de quoi lutter contre ce problème, qui peut être bien plus pénalisant qu’on ne le croit.

Qu’est-ce que la mauvaise foi ? C’est un moyen que notre cerveau utilise pour ne pas avoir à faire face à une situation qui nous dérange. Lorsque nous nous sentons pris en faute, nous décidons de ne pas reconnaître nos torts, sans pour autant mentir formellement, en détournant la vérité. La mauvaise foi est un processus social, compréhensible, qui n’est pas à blâmer. Elle signifie que la personne cherche à obtenir l’aval de son supérieur, donc à maintenir une bonne entente.

1) Les situations qui génèrent de la mauvaise foi

  • L’état d’urgence

Le cas le plus courant de mauvaise foi apparaît lorsque le collaborateur est face à une deadline qu’il ne peut éviter, et qu’il sait ne pouvoir remplir. Cela génère donc une angoisse face à l’incapacité à compléter la tâche. La mauvaise foi est ici une stratégie classique d’évitement, qui apparaît comme un secours pour remédier à l’angoisse. Il est inutile ici de tenter de contredire la mauvaise foi. Cherchez plutôt où se trouve la source du problème pour y remédier, ce sera plus rapide et efficace.

  • L’effet systémique

Plus pervers, la mauvaise foi peut devenir une stratégie d’optimisation de la part du collaborateur. Celui-ci accentue la difficulté de certaines tâches pour éviter d’avoir à y passer, et se concentrer sur celles qui lui semblent les plus faciles. Il faut ici aborder le problème directement, en mettant le collaborateur face à ses contradictions.

2) Comment y remédier ?

  • Entrez dans son jeu

Quelqu’un use de mauvaise foi ? Suivez-le ! Ne vous opposez pas à sa logique, accompagnez-la, afin de détecter les incohérences (il y en aura inévitablement). Une fois que vous les tenez, mettez-les en valeur calmement, sur le mode de la question, pour montrer que le raisonnement global est biaisé. La personne devra bien admettre qu’elle a tort. Cette technique a l’avantage de ne pas braquer l’interlocuteur, si elle est opérée avec bienveillance. Par contre, elle ne fonctionnera pas sur quelqu’un de plus entêté que vous.

  • Accumulez des preuves

Vous faites face à une mauvaise foi plus coriace que prévue ? Il va falloir jouer le long terme. Mémorisez les actes et les paroles de la personne, afin de pointer les contradictions entre ses différents discours. La mauvaise foi est un processus généralement immédiat, contrairement au mensonge. Elle est donc plus susceptible de mener à l’auto-contradiction. Une fois que vous tenez votre interlocuteur, piégé entre ses différentes versions, vous n’aurez aucun mal à lui faire admettre ses torts.

  • Demandez une reformulation

Mieux vaut prévenir que guérir : à quelqu’un qui est souvent de mauvaise foi, demandez une reformulation des consignes. S’il y parvient, il ne pourra plus s’excuser en prétextant ne pas avoir compris. De plus, vous pourrez également aider les personnes qui manquent de confiance en elles, et échouent par simple peur de la tâche. Double bénéfice.

Dans tous les cas, n’oubliez pas que la mauvaise foi est avant tout une stratégie de défense. Elle doit être désamorcée plus que sanctionnée. Ainsi, vous maintiendrez un cadre de travail sain, et une efficacité maximale. N’attendez pas, mais soyez justes !

Et vous, quelles sont sont vos techniques pour faire face à la mauvaise foi ?

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A propos de l'auteur

JaimeLeLundi http://www.jaimelelundi.com
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