
Le « mieux-être au travail », un problème de riches ?

Le site Juritravail vient de faire paraître un article sur la rentabilité des actions de qualité de vie au travail. Une idée générale est présentée : améliorer les conditions de travail se ferait au dépend de la compétitivité de l’entreprise. Nous allons voir en quoi ce raisonnement est faux.
On observe d’abord un phénomène en cas de changement d’organisation du travail :
- Les salariés sont stressés par la nouvelle organisation, donc font des erreurs
- Les clients subissent ces erreurs, donc se plaignent aux managers
- Les managers mettent la pression sur leurs salariés, qui voient encore se dégrader leur état
La solution pour sortir de ce cercle vicieux est, par conséquent, de maintenir de bonnes conditions de travail. C’est le travail des ressources humaines, qui doivent mettre en oeuvre des programmes spécifiques pour s’assurer que les changements soient compris et acceptés par le plus grand nombre des salariés.
L’idée commune est qu’une entreprise en difficulté n’a pas les moyens nécessaires pour se préoccuper de la qualité de vie au travail. Elle est trop occupée à se sauvegarder. Pourtant, une charge de travail supplémentaire sans pédagogie entraîne une mauvaise appréciation des employés et une perte de productivité par personnes. C’est donc dans ces conditions que l’entreprise doit être particulièrement attentive à l’état mental de ses salariés : plus ceux-ci sont heureux, plus ils sont efficaces, plus vite l’entreprise sera à nouveau sur les rails.
En savoir plus sur le site de Juritravail.
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