Petit exercice de la semaine : 14 juillet, revers de médaille

Petit exercice de la semaine : 14 juillet, revers de médaille
Share on Google+0Share on LinkedIn0Tweet about this on Twitter0Share on Facebook0

Cette année, mon fils défilait le 14 juillet. Avec ses camarades, il avait répété toute la semaine précédente, s’était levé à 4h30 pour être fin prêt sur place à 10h45, au moment où le défilé s’ébranlerait. Nous, les parents, on avait des cartons d’invitation du Président de la République pour aller dans la tribune 62, on s’est levés un peu plus tard que lui mais on y était quand même à 9h00, dans cette fameuse tribune. Là, on s’est tout de suite rendu compte que le Président de la République, il ne connaissait pas son Larousse, parce qu’une tribune, c’est par définition surélevé et que là, pas du tout, rien, on était juste un peu moins pressés par la foule que 50 mètres plus loin. Autour de nous, c’était très sympa, il n’y avait que des parents qui voulaient admirer leur enfant. Le défilé a commencé, et la maman de Victor a dit « Ah, voilà Victor », alors tout le groupe s’est mis à s’époumoner : VIC-TOR, VIC-TOR, mais Victor n’a pas tourné la tête ; ensuite, ça a été le tour de Jean-Pierre, et des autres. On était tous fiers, il y avait un petit air de joie simple qui flottait dans l’air et ça m’a fait quelque chose de regarder passer mon fils. A un moment de calme, une des mamans nous dit : vous vous rendez-compte, les soldats de SANGARIS (la mission de l’armée française au Togo), ils doivent payer leurs médailles, et c’est très cher. Je suis resté interdit, je n’osais pas imaginer ce qui pouvait passer par l’esprit des soldats de SANGARIS. Les drapeaux, la fête, la musique étaient toujours là, c’était encore le 14 juillet, mais il y a eu un instant comme quelque chose de fêlé. Et puis c’est reparti, les parachutistes, les chars qui vrombissaient, c’est quand même beau, un 14 juillet sur les Champs Elysées. Alors, alors, ce matin, avant de plonger dans vos mails de la semaine…

□ Si vous avez tendance à ruminer une information négative, entrainez-vous à faire l’inverse, à ruminer les infos positives, ça fera du bien à l’équipe.

□ Demandez-vous s’il n’y aurait pas quelqu’un de votre équipe qui mériterait un signe de reconnaissance un peu spécial, pas seulement une médaille en chocolat.

□ Réfléchissez à faire un peu de pub dans le journal interne sur les réussites de votre équipe.

□ Regardez bien votre budget pour les prochains mois, vous allez peut-être trouver de quoi faire une petite fête de rentrée !

Source de l’image à la Une

Share on Google+0Share on LinkedIn0Tweet about this on Twitter0Share on Facebook0

A propos de l'auteur

Thierry Bourgeon http://www.symbiosis-consultants.net/
Thierry BOURGEON s’est retrouvé presque par hasard à travailler en entreprise. Son rêve était d’être photographe : observer, créer, faire plaisir aussi. Ce sont ces moteurs qui le font agir aujourd’hui dans son métier de consultant. Après HEC, loin d’être dans les starting-blocks pour suivre une voie royale dans une grande entreprise, il s’immerge dans l’étude du chinois, puis part deux ans dans le Pacifique « faire son service ». Il en garde un goût pour la découverte d’autres cultures. En 1977, Il trouve sa voie professionnelle dans un cabinet de consultants qui pratique la créativité à haute dose alliée à la rigueur et à l’exigence. Depuis cette découverte, il invente de nouvelles manières de former, de faire un diagnostic, de donner envie à une équipe et une entreprise de se transformer, de construire. Il crée SYMBIOSIS-Consultants en 1986, avec la volonté de conjuguer créativité, plaisir au travail, rigueur. Progressivement, aidé de l’arrivée de deux associés, il développe une vision : aider les collaborateurs à « être bien dans leurs baskets », à l’aise dans la pratique de leur métier, dans leur équipe, leur entreprise. On n’est pas loin de la qualité de vie au travail ! Ce qui le fait courir, c’est sa foi en l’homme, sa foi en Dieu.

Retour au haut de page