Petit exercice de la semaine – Quand les hirondelles ne reviennent pas
Les hirondelles sont revenues, à la campagne, c’est un vrai plaisir de les voir arriver. Depuis quelques années avec mon épouse, on a retapé une maison à la campagne et des hirondelles nichaient dans une vieille étable. Bon, il ne faut pas être trop regardant sur la propreté ou faire un aménagement en carton sous le nid, pas vraiment design mais une hirondelle vaut bien un petit sacrifice.
Cette année, nous attendions nos hirondelles, et elles ne sont pas revenues. Au début, on s’est dit qu’elles avaient été retardées par le mauvais temps ou par une grève des transports, mais ce n’est pas trop le genre de la maison et elles ne sont toujours pas là. Pourtant, on les bichonnait, on leur parlait, le grand cirque quoi ! On a été déçus, on s’y était habitués à « nos » hirondelles et leurs piqués, leurs loopings et leurs vols planés nous manquent.
Ça m’a fait réfléchir sur la position d’un manager quand il a mis pas mal d’énergie à faire évoluer un collaborateur, à le coacher dans les difficultés et que le collaborateur fait faux bond. Ou quand le manager s’est investi dans un projet avec son équipe et qu’il se retrouve seul. Si ces situations font écho, alors, ce matin, avant de plonger dans vos mails de la semaine…
□ Décidez de dépasser la petite rancœur de la semaine dernière, c’est du passé.
□ Prenez un temps de recul, la question importante, c’est « avez-vous aidé ce collaborateur, cette équipe à évoluer ? ». Si c’est le cas, c’est l’essentiel, vous ne l’avez pas fait pour en attendre une reconnaissance, j’espère.
□ Demandez-vous si le temps que vous passez avec vos collaborateurs pour qu’ils vivent mieux leur travail actuel et futur est un temps important pour vous. Alors, surtout, faites comme le laboureur de Jean de la Fontaine : continuez et décidez ce que vous allez labourer cette semaine !
Source image : fotolia
Merci Thierry pour votre article, aussi frais que pertinent.
Excellente journée !